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Tout au long de l'année 2023, les experts de l'ICTJ ont offert leur point de vue unique sur les dernières nouvelles à travers le monde dans le cadre du Rapport mondial. Leurs commentaires perspicaces ont mis en lumière l’impact de ces événements sur les victimes de violations des droits humains ainsi que sur les luttes plus larges pour la paix et la justice. Dans cette édition, nous revenons sur l'année écoulée à travers la rubrique Choix de l'Expert.

Le 7 octobre, le monde a vu avec horreur les membres du groupe militant Hamas massacrer plus de 1 400 Israéliens, dont la plupart étaient des civils, dont des enfants et des personnes âgées, lors d’une attaque préméditée et sophistiquée. Jusqu’à présent, la réponse d’Israël n’a pas été moins horrible. Des vagues incessantes de frappes aériennes aveugles sur Gaza ont touché des bâtiments résidentiels, des installations médicales et d’autres infrastructures civiles critiques, assiégeant toute l’enclave et faisant plus de 5 000 morts, dont 2 000 enfants. Malheureusement, ces atrocités indescriptibles – pour lesquelles nous sommes à court de mots pour condamner et rejeter – ne sont pas des événements isolés se produisant dans le vide. Il ne s’agit en fait que des derniers épisodes d’un cycle de violence qui dure depuis 75 ans.

Il peut sembler trivial pour moi d'écrire sur les raisons pour lesquelles ceux qui continuent de marquer le 17 juillet comme la "Journée de la justice internationale" devraient enfin cesser de l'appeler ainsi. De nombreux groupes de défense des droits humains (y compris l'ICTJ), des agences des Nations Unies et des gouvernements utilisent publiquement cette expression depuis 2010. C'est pour les victimes de violations massives et systématiques des droits humains, y compris les abus qui constituent des crimes internationaux en vertu du Statut de Rome, est important de mettre fin à l'idée fausse que l'expression encourage.