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BOGOTÁ, 20 JUIN 2024— En 2022, la Colombie a adopté la loi Paix totale, par laquelle elle vise à négocier et à conclure des accords avec les organisations armées qui existent encore dans le pays. Le 19 juin 2024, l'actuelle directrice de l'ICTJ Colombie, Maria Camila Moreno, a été nommée membre de l...

En février 2024, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme a organisé un événement à Séoul, en Corée du Sud, marquant le 10e anniversaire de la publication du rapport de la Commission d'enquête des Nations Unies sur les droits de l'homme en République populaire démocratique de Corée. Ruben Carranza, expert principal du ICTJ, a pris la parole lors de l'événement et a discuté des leçons tirées des formes non judiciaires de responsabilité. Dans cet entretien, il explique pourquoi une approche plus large de la justice transitionnelle est nécessaire et comment les mesures de justice transitionnelle peuvent contribuer à promouvoir la paix et une éventuelle réunification dans la péninsule.

Les 5 et 6 juin 2024, l'Union africaine (UA) et l'Union européenne (UE) ont accueilli la quatrième édition du séminaire d'experts UA-UE sur la justice transitionnelle à Bruxelles, en Belgique. Le consortium mettant en œuvre l'Initiative pour la justice transitionnelle en Afrique, dirigé par l'ICTJ, a contribué à l'organisation de l'événement. Le séminaire a exploré la manière dont les processus de transition peuvent transformer la vie des individus, les relations sociétales et les institutions étatiques dysfonctionnelles.

Le Centre international pour la justice transitionnelle (ICTJ) reconnaît et salue l'action décisive entreprise par le Bureau du Procureur de la Cour pénale internationale (CPI), demandant l'arrestation du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, du ministre de la Défense Yoav Gallant et de...

Les violations des droits humains ainsi que toute réponse officielle à celles-ci affectent la vie des femmes de manière distincte, profonde et souvent invisible et tacite. Pour une société marquée par des atrocités de masse, il est crucial de faire la lumière sur ces diverses expériences si l’on veut un jour les reconnaître et les réparer. Il est donc nécessaire de créer un espace pour que les femmes victimes puissent partager leurs expériences. La Libye est l’un de ces pays. Pour aider à faire entendre la voix des femmes victimes et des défenseures des droits humains, l'ICTJ collabore depuis 2019 avec diverses organisations de la société civile dirigées par des femmes, les réunissant et les aidant à renforcer leurs capacités.

Le mot arabe « Zyara » signifie « visite » en français. La série documentaire Zyara adopte une approche innovante et profondément personnelle de la narration en vue de favoriser une guérison sociale et émotionnelle collective. À travers des rencontres sincères, il dresse les portraits poétiques de quatre réfugiés yéménites vivant à Oman, dont un avocat et militant des droits humains, un employé de restaurant, un champion d'arts martiaux et un homme d'affaires. En racontant leurs histoires et en célébrant l'esprit de résilience du peuple yéménite, le projet Zyara cherche à sensibiliser et à préserver la vérité et la mémoire.

Au lendemain d'un conflit armé ou d'une répression, les communautés luttent souvent pour reconstruire les relations sociales qui ont été endommagées ou détruites par la violence et les abus. La justice réparatrice peut jouer un rôle précieux dans ces sociétés, en réunissant les personnes qui ont été lésées par des crimes et les individus responsables de ces dommages, souvent sous la forme d'un dialogue, pour traiter de l'infraction et de ses conséquences. Un nouveau rapport de recherche de l'ICTJ offre un aperçu et des conseils sur l'utilisation d'un cadre de justice réparatrice pour répondre aux violations massives et graves des droits humains, en s'appuyant principalement sur les expériences de la Colombie, de la Sierra Leone, de la Tunisie et de la région Bangsamoro aux Philippines.

Le 13 février 2024, l'exposition interactive « S'il y a la vérité, il y a l'avenir » a été inaugurée au Centre pour la mémoire, la paix et la réconciliation de Bogotá. Dans le cadre des activités de sensibilisation culturelle et éducative post-fermeture de la Commission de la vérité en Colombie, l'exposition vise à informer les colombiens de toutes les générations des conclusions de la Commission et à les inciter à prendre des mesures pour prévenir une résurgence du conflit.

Le 8 février, l'ICTJ a organisé un événement à La Haye sur les personnes disparues en Syrie, en partenariat avec le ministère néerlandais des Affaires étrangères. L'événement a rassemblé des militants, des journalistes, des artistes et des décideurs politiques pour réfléchir aux besoins humanitaires critiques des victimes et de leurs familles et au rôle de l'organisme international nouvellement créé pour les disparus en Syrie, dont le mandat est en partie de répondre à ces besoins.

L'Organisation afghane des droits de l'homme et de la démocratie (AHRDO), partenaire de l'ICTJ, a récemment ouvert un nouveau musée virtuel et base de données dédiée aux victimes afghanes du conflit et des violations des droits de l'homme. " La Maison de la mémoire de l'Afghanistan " préserve non seulement la mémoire de ces victimes, mais contribue également à ouvrir la voie à la vérité et à la justice. Pour lancer le musée virtuel, l'ICTJ et l'AHRDO ont organisé conjointement une table ronde sur la mémorialisation, moderé par la journaliste de la BBC Lyse Doucet, dans le bureau de l'ICTJ à New York en décembre dernier.