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L'exposition photographique "Toutes nos larmes" tisse ensemble les histoires de victimes des guerres dans la région des Balkans occidentaux dans les années 1990. Il se compose de 34 photographies originales, prises par quatre photographes à divers endroits au Kosovo, en Macédoine du Nor...

L'exposition photographique «Toutes nos larmes» tisse ensemble les histoires de victimes des guerres dans la région des Balkans occidentaux dans les années 1990. Il se compose de photographies prises par quatre photographes dans divers endroits au Kosovo, en Macédoine du Nord et en Serbie, et faisait partie d'un projet de trois ans financé par l'Union européenne qui a réuni des organisations de la société civile et des groupes de victimes au Kosovo, en Macédoine du Nord, et la Serbie, ainsi que les organisations internationales ICTJ et PAX pour développer des initiatives significatives de consolidation de la paix et de réconciliation dirigées par les victimes dans la région.

Plus de 20 ans après la fin des guerres yougoslaves des années 1990, le Kosovo est toujours confronté à des tensions ethniques non résolues. Le Kosovo était une région autonome de la Serbie au sein de l'ex-Yougoslavie, dont il a déclaré l'indépendance en 2008. Les tensions ethniques ont été à l'origine de violents conflits, au cours desquels environ 140 000 personnes ont été tuées et de nombreuses atrocités ont été commises. L'ICTJ a travaillé au Kosovo dans un certain nombre de domaines, notamment l'assistance technique et les conseils d'experts aux organismes publics. Voici un entretien avec Anna Myriam Roccatello et Kelli Muddell de l'ICTJ pour en savoir plus sur le travail de l'ICTJ et les défis actuels pour la vérité et la justice dans le pays.

Le 7 octobre, le monde a vu avec horreur les membres du groupe militant Hamas massacrer plus de 1 400 Israéliens, dont la plupart étaient des civils, dont des enfants et des personnes âgées, lors d’une attaque préméditée et sophistiquée. Jusqu’à présent, la réponse d’Israël n’a pas été moins horrible. Des vagues incessantes de frappes aériennes aveugles sur Gaza ont touché des bâtiments résidentiels, des installations médicales et d’autres infrastructures civiles critiques, assiégeant toute l’enclave et faisant plus de 5 000 morts, dont 2 000 enfants. Malheureusement, ces atrocités indescriptibles – pour lesquelles nous sommes à court de mots pour condamner et rejeter – ne sont pas des événements isolés se produisant dans le vide. Il ne s’agit en fait que des derniers épisodes d’un cycle de violence qui dure depuis 75 ans.

Le 15 octobre, le secrétaire général des Nations unies a lancé deux appels humanitaires forts : le Hamas doit libérer les otages immédiatement et sans conditions, et Israël doit permettre à l'aide humanitaire d'entrer à Gaza sans entrave afin qu'elle puisse atteindre les civils qui en ont désespérément besoin. Le Conseil de sécurité des Nations unies a entendu mais n'a pas écouté ses paroles, tandis que les gouvernements qui ont le pouvoir de persuader les acteurs engagés dans les hostilités de respecter l'État de droit ne l'ont pas fait. Pourtant, l'impératif moral est clair et simple.

Tout au long de l'année 2023, les experts de l'ICTJ ont offert leur point de vue unique sur les dernières nouvelles à travers le monde dans le cadre du Rapport mondial. Leurs commentaires perspicaces ont mis en lumière l’impact de ces événements sur les victimes de violations des droits humains ainsi que sur les luttes plus larges pour la paix et la justice. Dans cette édition, nous revenons sur l'année écoulée à travers la rubrique Choix de l'Expert.

Le Centre international pour la justice transitionnelle (ICTJ) reconnaît et salue l'action décisive entreprise par le Bureau du Procureur de la Cour pénale internationale (CPI), demandant l'arrestation du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, du ministre de la Défense Yoav Gallant et de...

La guerre qui sévit actuellement au Moyen-Orient n’est pas un événement isolé. Elle est le fruit d’un cycle de violences qui dure depuis 75 ans, marqué par des conflits historiques, des luttes géopolitiques et des crises humanitaires. Le Liban est devenu le nouveau champ de bataille de cette histoire tragique. Jusqu’à présent, le conflit a causé des destructions massives, tué ou blessé des milliers de personnes et déplacé plus d’un million d'autres au Liban. Le pays est aujourd’hui confronté à de nombreuses questions concernant la reconstruction, les réparations pour les victimes et le type de société qui émergera au lendemain de la guerre.