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Le domaine de la justice transitionnelle reconnaît de plus en plus l’importance de la santé mentale et du soutien psychosocial (SMSPS) dans les contextes de violations massives des droits humains. Malgré une sensibilisation et un plaidoyer croissants au niveau mondial, le domaine manq...

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Au lendemain d'élections présidentielles controversées, des Vénézuéliens de tous horizons sont descendus dans la rue pour exprimer leur méfiance collective à l’égard des résultats officiels, leur indignation face à la grave crise économique et politique que traverse leur pays et leur demande de changement radical. Pendant un bref instant, leur nombre et l’unité de leurs voix ont laissé espérer qu’une fenêtre d’opportunité s’était ouverte pour un véritable changement. Dans les pays confrontés à des violations massives des droits humains, il arrive parfois qu’une fenêtre d’opportunité s’ouvre pour que la société se rassemble et trace un chemin vers la paix et la justice. Malheureusement, de telles fenêtres ne restent pas ouvertes indéfiniment.

Le 13 août 2024, la Division des crimes internationaux de la Haute Cour d’Ouganda a rendu son verdict dans l’affaire opposant l’Ouganda à Thomas Kwoyelo, ancien commandant et colonel du groupe rebelle de l’Armée de résistance du Seigneur. M. Kwoyelo a été reconnu coupable de 44 chefs d’accusation de crimes contre l’humanité, de crimes de guerre et d’autres crimes graves commis pendant le conflit armé qui a duré plusieurs décennies dans le nord de l’Ouganda entre la LRA et le gouvernement ougandais. Ce jugement représente une étape importante dans la quête de justice et de responsabilité et une étape cruciale vers la reconnaissance des souffrances des victimes de ces atrocités de masse.

En février 2024, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme a organisé un événement à Séoul, en Corée du Sud, marquant le 10e anniversaire de la publication du rapport de la Commission d'enquête des Nations Unies sur les droits de l'homme en République populaire démocratique de Corée. Ruben Carranza, expert principal du ICTJ, a pris la parole lors de l'événement et a discuté des leçons tirées des formes non judiciaires de responsabilité. Dans cet entretien, il explique pourquoi une approche plus large de la justice transitionnelle est nécessaire et comment les mesures de justice transitionnelle peuvent contribuer à promouvoir la paix et une éventuelle réunification dans la péninsule.

Les 5 et 6 juin 2024, l'Union africaine (UA) et l'Union européenne (UE) ont accueilli la quatrième édition du séminaire d'experts UA-UE sur la justice transitionnelle à Bruxelles, en Belgique. Le consortium mettant en œuvre l'Initiative pour la justice transitionnelle en Afrique, dirigé par l'ICTJ, a contribué à l'organisation de l'événement. Le séminaire a exploré la manière dont les processus de transition peuvent transformer la vie des individus, les relations sociétales et les institutions étatiques dysfonctionnelles.

Au lendemain d'un conflit armé ou d'une répression, les communautés luttent souvent pour reconstruire les relations sociales qui ont été endommagées ou détruites par la violence et les abus. La justice réparatrice peut jouer un rôle précieux dans ces sociétés, en réunissant les personnes qui ont été lésées par des crimes et les individus responsables de ces dommages, souvent sous la forme d'un dialogue, pour traiter de l'infraction et de ses conséquences. Un nouveau rapport de recherche de l'ICTJ offre un aperçu et des conseils sur l'utilisation d'un cadre de justice réparatrice pour répondre aux violations massives et graves des droits humains, en s'appuyant principalement sur les expériences de la Colombie, de la Sierra Leone, de la Tunisie et de la région Bangsamoro aux Philippines.

Ce rapport de recherche offre des conseils sur l'application d'un cadre de justice réparatrice dans des contextes de violations massives des droits de l'Homme, et présente les avantages et défis d'une telle pratique. Basée sur l'expérience de la Colombie, de la Sierra Leone, de la Tun...

A man and audience member holds his phone to record proceedings of panel on the stage in front of him.

Le 8 février, l'ICTJ a organisé un événement à La Haye sur les personnes disparues en Syrie, en partenariat avec le ministère néerlandais des Affaires étrangères. L'événement a rassemblé des militants, des journalistes, des artistes et des décideurs politiques pour réfléchir aux besoins humanitaires critiques des victimes et de leurs familles et au rôle de l'organisme international nouvellement créé pour les disparus en Syrie, dont le mandat est en partie de répondre à ces besoins.

L'Organisation afghane des droits de l'homme et de la démocratie (AHRDO), partenaire de l'ICTJ, a récemment ouvert un nouveau musée virtuel et base de données dédiée aux victimes afghanes du conflit et des violations des droits de l'homme. " La Maison de la mémoire de l'Afghanistan " préserve non seulement la mémoire de ces victimes, mais contribue également à ouvrir la voie à la vérité et à la justice. Pour lancer le musée virtuel, l'ICTJ et l'AHRDO ont organisé conjointement une table ronde sur la mémorialisation, moderé par la journaliste de la BBC Lyse Doucet, dans le bureau de l'ICTJ à New York en décembre dernier.

Le 28 novembre 2023, l'ICTJ a organisé un dialogue international à Bogota, en Colombie, pour partager des stratégies innovantes visant à faire progresser les droits des victimes à réparation pour violations des droits humains et à établir des politiques de développement davantage centrées sur les victimes. La réunion a également marqué le lancement officiel du nouveau rapport de l'ICTJ – Faire progresser les droits des victimes et reconstruire des communautés justes, stratégies locales pour obtenir des réparations dans le cadre du développement durable – qui présente les résultats d'une étude comparative de deux ans sur les efforts locaux en Colombie, en Gambie, la Tunisie et l’Ouganda pour avancer les réparations.