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Le rapport ci-joint, rédigé par l’ICTJ et la Fondation Kofi Annan, explore les postulats courants sur les raisons qui ont conduit à la création des commissions de vérité dans le sillage des conflits armés, et les facteurs les plus probables qui ont mené à leur succès – ou leur échec. ...

Par Sarah Kasande, Chris Gitari et Mohamed Suma Depuis un certain temps, certains médias qualifient les relations entre l’Afrique et la Cour Pénale Internationale de perpétuellement négatives, voire antagonistes. Cela fait très bien le jeu de certains leaders africains qui se sont acharnés à...

La fin de l'année 2022 au Venezuela a été marquée par des signes de volonté de la part de toutes les parties de prendre des mesures concrètes en faveur de la démocratie. Le gouvernement et l'opposition reprennent les négociations et acceptent que les Nations unies gèrent un fonds de milliards de dollars d'avoirs gelés, qui seront progressivement libérés pour faire face à la crise humanitaire du pays. Les États-Unis ont autorisé la société Chevron à reprendre des activités limitées d'importation de pétrole vénézuélien. Enfin, l'Assemblée nationale de 2015 a voté la fin du gouvernement intérimaire dirigé par l'opposition. Bien que ces mesures soient les premières à créer les conditions de confiance entre les parties, elles offrent des opportunités d’améliorer les conditions désastreuses dans lesquelles vivent actuellement de nombreux Vénézuéliens.

Tout au long de l'année 2023, les experts de l'ICTJ ont offert leur point de vue unique sur les dernières nouvelles à travers le monde dans le cadre du Rapport mondial. Leurs commentaires perspicaces ont mis en lumière l’impact de ces événements sur les victimes de violations des droits humains ainsi que sur les luttes plus larges pour la paix et la justice. Dans cette édition, nous revenons sur l'année écoulée à travers la rubrique Choix de l'Expert.

Des milliers de personnes sont descendues dans les rues du Kenya le 27 janvier après le meurtre horrible de plus d'une douzaine de femmes pour dénoncer la violence à l'égard des femmes et exiger que des mesures soient prises pour y mettre fin. Les manifestants se sont ensuite rassemblés à Nairobi le 14 février pour une veillée de la Saint-Valentin en hommage aux plus de 30 femmes assassinées dans le pays jusqu'à présent cette année et pour faire pression sur le gouvernement afin qu'il déclare le fémicide et la violence à l'égard des femmes une urgence nationale et qu'il établisse une commission pour y remédier. crimes et briser ainsi le cycle de l’impunité. Ces efforts sont louables et inspirants. Cependant, les violences physiques et sexuelles contre les femmes et les féminicides – parfois perpétrés par des agents des forces de l'ordre censés les protéger, comme le prévoit la Constitution kenyane de 2010 – persistent au Kenya depuis des décennies.

Au lendemain d'élections présidentielles controversées, des Vénézuéliens de tous horizons sont descendus dans la rue pour exprimer leur méfiance collective à l’égard des résultats officiels, leur indignation face à la grave crise économique et politique que traverse leur pays et leur demande de changement radical. Pendant un bref instant, leur nombre et l’unité de leurs voix ont laissé espérer qu’une fenêtre d’opportunité s’était ouverte pour un véritable changement. Dans les pays confrontés à des violations massives des droits humains, il arrive parfois qu’une fenêtre d’opportunité s’ouvre pour que la société se rassemble et trace un chemin vers la paix et la justice. Malheureusement, de telles fenêtres ne restent pas ouvertes indéfiniment.