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En 2021, la République centrafricaine a créé la Commission Vérité, Justice, Réparation et Réconciliation (CVJRR) pour établir la vérité, obtenir justice et restaurer la dignité des victimes, en vue de parvenir à terme à la réconciliation nationale. Dans ce pays fragile, meurtri par des épisodes successifs de violences, la justice, au sens le plus large, a toujours été et reste une revendication de toujours des victimes. Après une longue phase d'opérationnalisation, la CVJRR s'apprête enfin à commencer à enregistrer et à entendre les témoignages des victimes. La première étape de ce processus est la prise de déclaration, qui nécessite de prendre en compte plusieurs facteurs clés pour réussir.

L'ICTJ est heureux d'annoncer les gagnants de son concours d'écriture "Outre-mer". Dans ce document, des jeunes originaires ou résidant actuellement au Liban, en Libye ou en Tunisie et ayant quitté leur pays d'origine pour des raisons politiques ou socio-économiques ont été invités à partager leurs expériences personnelles de migration sous la forme d'un court témoignage écrit.

Que signifie l’obligation de fournir des réparations lorsque de graves violations des droits de l’homme sont en cause ? Ce rapport explore l'interprétation changeante du droit à réparation dans le droit international et la jurisprudence et la manière dont les tribunaux nationaux ont a...

A man on a bicycle rides past a building whose exterior wall is covered in a colorful mural with writing in Spanish.

Tout au long de l'année 2023, les experts de l'ICTJ ont offert leur point de vue unique sur les dernières nouvelles à travers le monde dans le cadre du Rapport mondial. Leurs commentaires perspicaces ont mis en lumière l’impact de ces événements sur les victimes de violations des droits humains ainsi que sur les luttes plus larges pour la paix et la justice. Dans cette édition, nous revenons sur l'année écoulée à travers la rubrique Choix de l'Expert.

Le 25 octobre, l'Union africaine (UA) et l'Union européenne ont officiellement lancé leur Initiative conjointe pour la justice transitionnelle en Afrique (ITJA) à Addis-Abeba. Le projet se déroulera sur une période de trois ans et promouvra les processus nationaux de justice transitionnelle en Afrique, conformément à la politique de justice transitionnelle de l'UA et à sa feuille de route. L’ITJA présente plusieurs caractéristiques uniques qui, si elles sont adoptées et mises en avant par tous les acteurs, ont le potentiel d’ouvrir la voie à une voie nouvelle et inspirante vers la paix, la justice et le développement durable sur le continent africain.

Cette étude comparative examine les stratégies utilisées par les acteurs locaux pour aider à opérationnaliser les réparations pour les victimes de violations généralisées des droits de l'homme, tout en soulignant les synergies entre ces efforts et le développement durable. Il s'appuie...

A women in colorful African dress holds a megaphone to her mouth

Le 28 novembre, l'ICTJ organisera une conférence internationale pour explorer les synergies entre réparations et développement durable à Bogota, en Colombie. L'événement, intitulé « Faire progresser les droits des victimes et reconstruire des communautés justes : un dialogue international sur les réparations et le développement durable », réunira les partenaires de l'ICTJ de Gambie, de Tunisie et d'Ouganda ainsi que des représentants de la société civile et du gouvernement de Colombie pour discuter des stratégies locales. pour faire progresser les réparations pour les violations des droits humains et comment réparer les victimes et les communautés affectées peut contribuer au développement local et national. A cette occasion, l'ICTJ lancera également un nouveau rapport de recherche sur le sujet.

L'ICTJ et le Consortium des organisations éthiopiennes des droits de l'homme ont organisé conjointement un événement national pour accroître la participation significative des victimes et de la société civile au processus de justice transitionnelle en Éthiopie. L'événement a réuni des responsables du gouvernement éthiopien et des décideurs politiques, des représentants de la société civile, des membres des médias et des parties prenantes internationales pour discuter de stratégies visant à garantir que les victimes et les préoccupations liées au genre restent au centre des efforts en cours dans le pays pour faire face aux problèmes récents et passés. la violence et ses conséquences.

Le 15 octobre, le secrétaire général des Nations unies a lancé deux appels humanitaires forts : le Hamas doit libérer les otages immédiatement et sans conditions, et Israël doit permettre à l'aide humanitaire d'entrer à Gaza sans entrave afin qu'elle puisse atteindre les civils qui en ont désespérément besoin. Le Conseil de sécurité des Nations unies a entendu mais n'a pas écouté ses paroles, tandis que les gouvernements qui ont le pouvoir de persuader les acteurs engagés dans les hostilités de respecter l'État de droit ne l'ont pas fait. Pourtant, l'impératif moral est clair et simple.

Le 7 octobre, le monde a vu avec horreur les membres du groupe militant Hamas massacrer plus de 1 400 Israéliens, dont la plupart étaient des civils, dont des enfants et des personnes âgées, lors d’une attaque préméditée et sophistiquée. Jusqu’à présent, la réponse d’Israël n’a pas été moins horrible. Des vagues incessantes de frappes aériennes aveugles sur Gaza ont touché des bâtiments résidentiels, des installations médicales et d’autres infrastructures civiles critiques, assiégeant toute l’enclave et faisant plus de 5 000 morts, dont 2 000 enfants. Malheureusement, ces atrocités indescriptibles – pour lesquelles nous sommes à court de mots pour condamner et rejeter – ne sont pas des événements isolés se produisant dans le vide. Il ne s’agit en fait que des derniers épisodes d’un cycle de violence qui dure depuis 75 ans.