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Il peut sembler trivial pour moi d'écrire sur les raisons pour lesquelles ceux qui continuent de marquer le 17 juillet comme la "Journée de la justice internationale" devraient enfin cesser de l'appeler ainsi. De nombreux groupes de défense des droits humains (y compris l'ICTJ), des agences des Nations Unies et des gouvernements utilisent publiquement cette expression depuis 2010. C'est pour les victimes de violations massives et systématiques des droits humains, y compris les abus qui constituent des crimes internationaux en vertu du Statut de Rome, est important de mettre fin à l'idée fausse que l'expression encourage.

Lors du dernier cycle de négociations entre l'Ukraine et la Russie, le président turc a appelé les deux délégations à agir de manière responsable et à accepter un cessez-le-feu. Il leur a rappelé leur mission historique de parvenir à une "paix juste". Bien que nous ne sachions peut-être pas comment et quand ce conflit prendra fin, nous savons déjà en partie ce à quoi la société ukrainienne sera confrontée dans un proche avenir. Des parties importantes de l'infrastructure civile du pays ont été détruites. Plus de 4 millions d'Ukrainiens sont aujourd'hui des réfugiés ; 10 autres millions sont déplacés à l'intérieur du pays ; et un nombre croissant mais encore indéterminé ont été tués, portés disparus ou blessés. La vraie question est de savoir ce que signifie une paix juste pour les Ukrainiens.

Depuis que les forces armées russes ont envahi l'Ukraine fin février 2022, la nature horrible de la violence endurée par les civils ukrainiens aux mains des soldats russes a choqué le monde. Au moment d'écrire ces lignes, 16 000 crimes de guerre présumés ont été signalés, notamment des transferts...

Le rôle de la participation des victimes dans les procédures pénales internationales, que ce soit devant des tribunaux internationaux, hybrides ou nationaux, fait depuis longtemps l'objet d'un débat public parmi les praticiens de la justice pénale et les militants des droits de l'homme. Au lendemain...

L’ICTJ existe depuis plus de vingt ans. Au moment de sa création, nombre de ceux qui ont contribué aux transitions en Argentine, au Chili, au Guatemala, en Afrique du Sud et dans l'ex-Yougoslavie ont vu la valeur d'une organisation spécialisée capable de s'appuyer sur diverses expérie...

The cover of a report with the text, "2022-2027, Strategic Plan," with an image of people embracing underneath.

L'ICTJ publie un nouveau document d'information, "Réflexions sur la responsabilité centrée sur les victimes en Ukraine". Le document examine les diverses mesures qui ont été prises ou sont envisagées pour enquêter et poursuivre les crimes de guerre et autres violations des droits de l'homme en Ukraine. Il explore la myriade de défis auxquels ils sont confrontés et comment les outils du domaine de la justice transitionnelle peuvent être appliqués en tandem pour rendre justice et réparation aux victimes et jeter les bases d'une Ukraine plus inclusive et démocratique.

Ce document examine les diverses actions que les responsables ukrainiens et les membres de la communauté internationale ont lancées pour enquêter et poursuivre les crimes de guerre et autres violations des droits de l'homme commis en Ukraine depuis l'invasion du pays par la Russie en ...

First of the briefing paper Reflections on Victim-Centered Accountability in Ukraine

Le 12 mai, le Comité des Ministres du Conseil de l'Europe a convenu de créer un mécanisme pour recevoir les réclamations pour les dommages causés par le crime d'agression russe en Ukraine. Le nouveau registre est destiné à recevoir des informations sur les réclamations pour dommages, pertes ou blessures causés par l'invasion de l'Ukraine par la Russie depuis le 24 février 2022 et à évaluer leur admissibilité à une décision ou à une indemnisation future. Bon nombre des principaux partisans du registre saluent sa création comme une étape clé vers la responsabilité des nombreuses violations du droit international que la Russie a commises en Ukraine ou contre l'Ukraine. Cependant, le registre ne suffira pas à lui seul à faire face à la multitude de dommages causés par la guerre.

Ce rapport présente les résultats d'une recherche sur les besoins et les attentes des femmes survivantes de violences sexuelles et basées sur le genre au Népal. Basé sur des entretiens approfondis, il explore ce qui est arrivé à ces survivantes pendant la guerre qui a duré dix ans dan...

A cartoon illustration of a group of people

L'exposition photographique «Toutes nos larmes» tisse ensemble les histoires de victimes des guerres dans la région des Balkans occidentaux dans les années 1990. Il se compose de photographies prises par quatre photographes dans divers endroits au Kosovo, en Macédoine du Nord et en Serbie, et faisait partie d'un projet de trois ans financé par l'Union européenne qui a réuni des organisations de la société civile et des groupes de victimes au Kosovo, en Macédoine du Nord, et la Serbie, ainsi que les organisations internationales ICTJ et PAX pour développer des initiatives significatives de consolidation de la paix et de réconciliation dirigées par les victimes dans la région.