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Le mot arabe « Zyara » signifie « visite » en français. La série documentaire Zyara adopte une approche innovante et profondément personnelle de la narration en vue de favoriser une guérison sociale et émotionnelle collective. À travers des rencontres sincères, il dresse les portraits p...

Le mot arabe « Zyara » signifie « visite » en français. La série documentaire Zyara adopte une approche innovante et profondément personnelle de la narration en vue de favoriser une guérison sociale et émotionnelle collective. À travers des rencontres sincères, il dresse les portraits poétiques de quatre réfugiés yéménites vivant à Oman, dont un avocat et militant des droits humains, un employé de restaurant, un champion d'arts martiaux et un homme d'affaires. En racontant leurs histoires et en célébrant l'esprit de résilience du peuple yéménite, le projet Zyara cherche à sensibiliser et à préserver la vérité et la mémoire.

Tout au long de l'année 2023, les experts de l'ICTJ ont offert leur point de vue unique sur les dernières nouvelles à travers le monde dans le cadre du Rapport mondial. Leurs commentaires perspicaces ont mis en lumière l’impact de ces événements sur les victimes de violations des droits humains ainsi que sur les luttes plus larges pour la paix et la justice. Dans cette édition, nous revenons sur l'année écoulée à travers la rubrique Choix de l'Expert.

Il y a cinq ans, en août 2018, pour marquer ses 100 jours au pouvoir, le Premier ministre arménien Pashinyan s'est adressé à un grand rassemblement sur la place de la République à Erevan pour annoncer officiellement les intentions de son gouvernement d'intégrer des mécanismes de justice transitionnelle dans le programme de réforme arménien post-révolutionnaire. Depuis lors, l’Arménie a mené une série d’initiatives de justice transitionnelle parallèlement à d’autres réformes démocratiques, et elle a réalisé des progrès limités, malgré des revers et des défis majeurs, notamment la reprise du conflit avec l’Azerbaïdjan.

En 2016, la Commission nationale yéménite chargée d'enquêter sur les violations présumées des droits de l'homme a commencé à documenter les violations commises depuis le soulèvement de 2011 et pendant la guerre civile brutale qui a suivi, qui se poursuit aujourd'hui. À ce jour, la commission a documenté plus de 23 000 atteintes aux droits humains et renvoyé plus de 2 000 cas au procureur général du Yémen pour poursuites. Cependant, aucun verdict n'a été rendu dans aucune de ces affaires. Pour aider les commissaires et les membres de la justice yéménite à faire progresser la responsabilité, l'ICTJ a organisé pour eux un atelier sur les mécanismes de justice transitionnelle. Cependant, pour rendre une justice qui réponde à tous les besoins de réparation des victimes, ces efforts doivent faire partie intégrante d'un processus de justice transitionnelle plus large et multiforme.

Même si les parties à la guerre au Yémen ne parviennent pas à prolonger le cessez-le-feu négocié par l'ONU, les contrôleurs de terrain de la Commission nationale chargée d'enquêter sur les violations alléguées des droits de l'homme (NCIAVHR) continuent de documenter et d'enquêter sur les violations...