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Tout au long de l'année 2023, les experts de l'ICTJ ont offert leur point de vue unique sur les dernières nouvelles à travers le monde dans le cadre du Rapport mondial. Leurs commentaires perspicaces ont mis en lumière l’impact de ces événements sur les victimes de violations des droits humains ainsi que sur les luttes plus larges pour la paix et la justice. Dans cette édition, nous revenons sur l'année écoulée à travers la rubrique Choix de l'Expert.

Le 15 octobre, le secrétaire général des Nations unies a lancé deux appels humanitaires forts : le Hamas doit libérer les otages immédiatement et sans conditions, et Israël doit permettre à l'aide humanitaire d'entrer à Gaza sans entrave afin qu'elle puisse atteindre les civils qui en ont désespérément besoin. Le Conseil de sécurité des Nations unies a entendu mais n'a pas écouté ses paroles, tandis que les gouvernements qui ont le pouvoir de persuader les acteurs engagés dans les hostilités de respecter l'État de droit ne l'ont pas fait. Pourtant, l'impératif moral est clair et simple.

Centre international pour la justice transitionnelle L'Accord de paix final signé en 2016 entre les guérilleros des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC-EP) et le gouvernement colombien a créé un système de justice transitionnelle ambitieux et innovant appelé le Système global de vérité...

Avec l'investiture du nouveau président colombien le mois dernier, l'optimisme pour le processus de justice transitionnelle en cours dans le pays est à son comble. Le président nouvellement élu, Gustavo Petro, a fermement affirmé son engagement à mettre en œuvre l'accord de paix et à garantir que la...

Le nouveau président colombien Gustavo Petro a été élu dans le cadre d'une campagne progressiste visant à renforcer la démocratie, à mettre en œuvre des réformes sociales et à apporter une « paix totale » au pays. Son approche de la paix englobe des négociations politiques avec tous les groupes d'insurgés restants et des dialogues simultanés avec des organisations criminelles visant à leur soumission volontaire à la justice en échange d'une clémence punitive. Mais huit mois après son entrée en fonction, les efforts de Petro pour tenir sa promesse de campagne se heurtent à de nombreux défis.

Qutaiba Idlbi and Nousha Kabawat Dans le cadre de ses efforts continus pour soutenir les organisations de la société civile syrienne cherchant à mettre fin aux disparitions forcées en Syrie, l'ICTJ a organisé une visite aux États-Unis pour les membres de deux importantes associations familiales...

L'exposition photographique «Toutes nos larmes» tisse ensemble les histoires de victimes des guerres dans la région des Balkans occidentaux dans les années 1990. Il se compose de photographies prises par quatre photographes dans divers endroits au Kosovo, en Macédoine du Nord et en Serbie, et faisait partie d'un projet de trois ans financé par l'Union européenne qui a réuni des organisations de la société civile et des groupes de victimes au Kosovo, en Macédoine du Nord, et la Serbie, ainsi que les organisations internationales ICTJ et PAX pour développer des initiatives significatives de consolidation de la paix et de réconciliation dirigées par les victimes dans la région.

L'ICTJ et le projet Bridges of Truth lancent Tomorrow We Continue, un nouveau court métrage documentaire d'animation qui suit une jeune mère de deux enfants dont le mari a été détenu et a disparu par les forces de sécurité en Syrie il y a quelques années. Le film emmène le spectateur dans son voyage en tant que réfugiée à la recherche de sécurité à Berlin et dépeint les luttes quotidiennes qu'elle rencontre une fois installée alors qu'elle essaie de gagner sa vie et de s'occuper de ses enfants tout en continuant à chercher son mari. Depuis le début de la guerre en Syrie en 2011, plus de 100 000 personnes ont été portées disparues ou détenues arbitrairement. Les familles qu'ils laissent derrière eux peuvent se déplacer vers des endroits plus sûrs en tant que réfugiés, mais la recherche de leurs proches persiste partout où ils vont. Ce film est une de leurs histoires.

Le 7 octobre, le monde a vu avec horreur les membres du groupe militant Hamas massacrer plus de 1 400 Israéliens, dont la plupart étaient des civils, dont des enfants et des personnes âgées, lors d’une attaque préméditée et sophistiquée. Jusqu’à présent, la réponse d’Israël n’a pas été moins horrible. Des vagues incessantes de frappes aériennes aveugles sur Gaza ont touché des bâtiments résidentiels, des installations médicales et d’autres infrastructures civiles critiques, assiégeant toute l’enclave et faisant plus de 5 000 morts, dont 2 000 enfants. Malheureusement, ces atrocités indescriptibles – pour lesquelles nous sommes à court de mots pour condamner et rejeter – ne sont pas des événements isolés se produisant dans le vide. Il ne s’agit en fait que des derniers épisodes d’un cycle de violence qui dure depuis 75 ans.

Du 21 au 23 juin, la Juridiction spéciale de paix (JEP) de Colombie a tenu sa première audience de reconnaissance de prise d'otages, de privation grave de liberté et d'autres crimes concomitants (connu sous le nom de Cas 01) à Bogotá. Sept anciens dirigeants du groupe de guérilla Forces armées révolutionnaires de Colombie - Armée du peuple (FARC-EP) ont reconnu leur responsabilité de commandement dans les crimes d'enlèvement qui ont été la politique des FARC-EP de 1993 à 2012 en présence des victimes, des responsables de la JEP, de la société civile représentants et membres de la presse. Cette audience marque la première fois que des dirigeants des FARC-EP reconnaissent publiquement leur rôle dans de tels crimes systémiques. Une étape décisive dans le processus de justice réparatrice du pays, cela n'aurait pas été possible sans des années de préparation.